
Le harcèlement scolaire
D’abord, on parle de plus en plus de harcèlement scolaire. Si cette pratique existe depuis toujours dans les cours de récréation, les réseaux sociaux, les téléphones portables augment les effets délaitèrent. Par ailleurs, nos enfants restent soumis au harcèlement même quand ils sont chez eux.
En effet, qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?
La définition donnée par le gouvernement se traduit en ces termes :
Par exemple, si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe, etc.). Aussi, des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Les signes qui doivent vous alerter
Premièrement, dans le domaine scolaire : Retards systématiques, détérioration, perte ou vol de son matériel, absences, baisses des résultats scolaires. Également, possession d’armes pour se protéger, repli sur soi, isolement du groupe.
Deuxièmement, dans son comportement : troubles du sommeil, plaintes, agitation, colères, anxiété, maux de ventre, pipi au lit, pleurs, somatisation.
En effet, il est alors important pour les parents de permettre aux enfants de s’exprimer, de verbaliser ce qu’ils ressentent et de ne surtout pas minimiser leurs ressentis.
Plus précisément, il est important que l’enfant restaure son estime de lui et reprenne possession de son pouvoir personnel. Pour cela, le soutien des parents est essentiel. Pour les parents, toute la difficulté dans la détresse à laquelle vous êtes confrontés va être de faire comprendre à votre enfant qu’être victime de harcèlement n’est pas un état.
Aussi, ce n’est pas ce qu’il est. Il n’est pas une victime. C’est un statut.
De la même façon que l’on est victime d’un accident de la route. J’entends souvent en cabinet des jeunes me dire : » je suis une victime, ça se voit, les autres vont le voir et je vais me faire embêter ».
Autrement dit, en tant que parents, vous pouvez apporter une première aide à ce niveau en insistant sur le fait qu’être victime de harcèlement ne définit pas qui ils sont.
Cela étant, accompagner les enfants, que ce soit par le coaching et l’hypnose, qui sont des méthodes douces, va leur permettre de créer leurs propres stratégies pour sortir du cercle infernal de victime / bourreau.
Le but est de permettre à l’enfant de prendre du recul sur la situation en mettant en avant ce sur quoi il a du pouvoir. Par exemple, ce qu’il a réussi à mettre en place, même s’il n’en a pas conscience et en portant un nouvel éclairage à la situation.
Cela dit, la distance émotionnelle mise en place, l’enfant va pouvoir trouver ses propres stratégies, en accord avec ses valeurs pour sortir de ce cercle. Tout un travail sur la confiance en soi et l’estime de soi est nécessaire pour restaurer l’image que l’enfant a de lui.